GUIDED TOURS « 1 YEAR IN VERSAILLES »

Réservée à un sport largement pratiqué depuis Louis XIII, la salle du Jeu de Paume de Versailles devient le lieu mythique des premiers échos et fondements de la République à partir du 20 juin 1789, quand les députés du Tiers État vinrent y tenir leur réunion. Aménagée en musée depuis 1883, cette salle demeure le symbole du fameux serment que firent les députés « de ne se séparer qu'après avoir donné une Constitution à la France ». Le peintre David illustra cet acte fondateur dans un tableau resté inachevé, dont l'esquisse est conservée au château, à l'attique Chimay. Une occasion d'explorer ces rebondissements qui ont marqué l'Histoire.

Associée à la guerre, aux privilèges, aux charges, la noblesse suscite aujourd'hui encore curiosité et étonnement. Quelle idée se fait-on de cette institution sociale et de ses origines ? La noblesse d'Ancien Régime se définit-elle comme celle du Moyen Âge et peut-on considérer qu'elle en est l'héritière ? Les recherches récentes permettent de bousculer quelques poncifs et renseignent sur l'apparition, l'évolution et les caractéristiques de la noblesse. Laissez-vous conter cette histoire séculaire.

La grisaille en peinture est une technique picturale synonyme de clair-obscur, que l'on peut admirer au sein du château de Versailles, notamment dans la chambre de la Reine où Boucher réalisa pour Marie Leszczinska des peintures en grisaille. Lors de cet atelier, vous assisterez à une démonstration sur l'étude du clair-obscur, avant d'explorer les notions de base de cette technique en réalisant un bas-relief en trompe-l'œil, que vous pourrez conserver.

Qui sont les nobles qui occupent les sommets de la pyramide sociale et dont la Cour cristallise les ambitions ? Quelles représentations, quelles définitions donner de la catégorie sociale à laquelle ils appartiennent et dont on devine qu'elle est multiforme ? Selon les époques, les lieux, les richesses et les usages, leur mode d'existence varie. Autour de quelques figures, découvrez leurs histoires et les valeurs qui les réunissent.

Le château de Versailles a toujours été un lieu d'innovation, de ruptures, d'inventions. Sous le patronage de la royauté, le Château est devenu une vitrine du luxe et du savoir-faire français, tant en matière d'objets d'art ou de haute-couture que de progrès technique, scientifique et industriel.

Introduit par Charles Le Brun en France, le tableau « de grand format » se développe au XVIIIe siècle pour connaitre son apogée au XIXe siècle. Atteignant parfois des dimensions spectaculaires, il permet aux artistes d'entrer sur la scène artistique sans passer par le cursus honorum mais aussi de repositionner la narration de l'histoire au grès des changements politiques et de mode. Pourquoi et comment la France est-elle devenue le territoire privilégié de la réalisation de ce que l'on nommait « grandes machines » ? Comment les artistes procédaient-ils ? Quels sujets choisissaient-ils et pourquoi ? En compagnie de Corinne Laouès, docteure en histoire de l'art contemporain, enseignante à l'ESADHaR, décryptez les secrets de ces grands tableaux.

La peinture italienne était très en vogue parmi les souverains européens du Grand Siècle, et Louis XIV l'appréciait tout particulièrement. Parmi les œuvres d'art qui décorent les salons des Grands Appartements, Véronèse occupe une place spéciale. Deux tableaux monumentaux, Le Repas chez Simon et Les Pèlerins d'Emmaüs, témoignent des relations entre Venise et Versailles, et permettent de comprendre les spécificités de l'art vénitien.

Entre l'appartement de la Reine et l'aile du Midi, l'incontournable « salle du Sacre » impressionne le visiteur par ses grandes peintures, dont le fameux Sacre de Napoléon par David. Cet espace a connu plusieurs transformations majeures depuis Louis XIV. Louis-Philippe y réunira à son tour un ensemble d'œuvres spectaculaires célébrant la légende impériale. Découvrez l'histoire de cette salle aménagée par Louis-Philippe au cœur de ses galeries historiques dédiées à toutes les gloires de la France.

Le temps d'une soirée, succombez au charme hivernal de Versailles et découvrez les histoires de la Cour à la froide saison.
Si l'hiver est rude et apporte son lot de contraintes, c'est aussi la saison des plaisirs, des courses de traineaux et des gourmandises.
Entrez dans les grands appartements pour vous réchauffer auprès des cheminées,
Partagez les confidences des courtisans dans les salons,
Laissez-vous bercer par la Mélodie des flocons de neige,
Vibrez aux récits des soldats du Roi,
Puis terminez votre parcours sur une note sucrée aux accents d'orange et de cannelle.
Parfums, saveurs, anecdotes et mélodies…
Une soirée pleine de surprises pour redécouvrir la féérie du château de nuit ! 
Réservation obligatoire à partir du vendredi 22 novembre 9h00 pour l'horaire de votre choix (dans la limite des places disponibles).
Tarif plein : 18€
Gratuit pour les moins de 10 ans 
Chaque Abonné SOLO peut réserver 2 places adultes, sa place incluse*.
Chaque Abonné DUO peut réserver 4 places adultes, sa place incluse*.
* Réservation obligatoire en sus pour les enfants de - de 18 ans (y compris pour les gratuits - de 10 ans)

Parcours immersif le samedi 07 décembre 2024 de 19h00 à 23h30 (dernier accès 21h45).
Stationnement place d'Armes gratuit à partir de 19h00.
Accès piétons grille d'Honneur.
RDV Pavillon Dufour, Entrée A

Comme le disait le slogan resté dans les mémoires, « On trouve tout à la Samaritaine ». Fondée en 1870 par Ernest et Marie-Louise Cognacq-Jay, la petite boutique du Pont-Neuf est devenue un lieu emblématique du commerce parisien. Durant le Second Empire, la Samaritaine devient un symbole de progrès et offre une expérience shopping unique et prisée. Trois ans après sa réouverture au public, nous vous invitons à retracer l'histoire du célèbre grand magasin, de sa façade historique « Art nouveau » à son immense verrière en passant par son magnifique escalier d'or, qui font encore aujourd'hui le charme mythique de ce lieu unique.

"Marchands de tout, faiseurs de rien" comme les désignait l'Encyclopédie, les marchands-merciers, intermédiaires entre les artisans et leur riche clientèle, avaient aussi un rôle créatif, lançant les modes dans le domaine de la décoration.

Trente-cinq tableaux monumentaux et quatre-vingt-deux bustes retracent l'histoire militaire de la France, depuis Tolbiac jusqu'à Wagram. Dans cette vaste galerie, pièce maîtresse du musée, Louis-Philippe rend hommage à la bravoure des Français dans une continuité historique qui dépasse les querelles politiques. Ce cycle permet la confrontation de sensibilités artistiques aussi différentes que celles d'Horace Vernet ou d'Eugène Delacroix.