GUIDED TOURS « 1 YEAR IN VERSAILLES »

Pour plaire au Roi et tenir son rang à Versailles, on se doit de paraître. Comment s'habille-t-on à la Cour ? Pour quelles occasions ? Et en privé ? Tissus, accessoires, coiffures... Découvrez les dessous de la mode et décodez les usages à la cour de France sous l'Ancien Régime.

Dames et demoiselles de cour, surintendantes, femmes de chambre, nourrices… plusieurs figures féminines gravitent autour de la Reine, occupant diverses charges, des plus élevées aux plus modestes. Qui sont-elles ? Quels rôles et places tiennent-elles à la cour ? Leur proximité avec la famille royale leur a-t-elle permis d'exercer une influence ?

Symbole intemporel d'élégance, le velours incarne la chaleur dans les longues journées d'hiver. Employé de multiples façons, il se prête élégamment à la broderie, qui révèle toute la richesse de ce tissu. Le temps d'un atelier en compagnie de Catherine Quillet, professionnelle de la broderie d'art, apprenez à broder sur un pochon de velours, indispensable pour cette période hivernale. À vos aiguilles !
 
Aucune notion de broderie n'est nécessaire pour participer à cet atelier.
Matériel fourni sur place. 
 
Lieux de rendez-vous :  
Lundi 15 décembre dans la cour des Princes ; 
Vendredi 19 décembre à l'espace abonnement de l'aile des Ministres Nord.

La vie de Cour sous l'Ancien Régime est marquée par l'organisation de cérémonies diverses : sacre, couronnement, mariages, festivités, audiences d'ordre diplomatique… toutes exécutées selon un déroulement précis et un rituel qui trouve sa pleine expression sous Louis XIV. Comment fonctionnent ces cérémonies et qui préside à leur organisation ? Derrière le cérémonial se cache des personnalités et des manières de travailler. En compagnie de Gauthier Puech, professeur et doctorant en histoire moderne à la Sorbonne, découvrez les officiers du protocole et appréhendez les mécanismes des cérémonies royales.

Au cœur de la vie de Cour, le bal est l'un des plus brillants théâtres de la sociabilité aristocratique, où chaque révérence devient langage. Derrière l'éclat des fêtes, le cérémonial dansé révèle hiérarchies, alliances et stratégies du pouvoir. Quels codes régissent ces rencontres ? Comment se déploie un bal, de l'invitation à la dernière contredanse ? En compagnie de Mickaël Bouffard, docteur en histoire de l'art et directeur scientifique et artistique du Théâtre Molière Sorbonne à Sorbonne Université, spécialiste du spectacle à l'époque moderne, partez à la découverte d'un monde de faste et de représentation où la danse devient un instrument politique et de loisir. 

Comme autrefois, dès les premiers froids d'octobre, l'Orangerie est le cadre d'un incessant ballet de jardiniers qui rentrent les quelques deux mille caisses d'arbres et d'arbustes précieux et anciens. Toute une forêt semble alors envahir les galeries.

Les peintres et sculpteurs perpétuent la tradition du portrait au XIXe siècle. Les portraits officiels aux fonctions politiques de propagande côtoient les portraits plus intimes, révélant une approche plus psychologique des individus. Les œuvres, qui mettent en scène des personnalités du Premier Empire, témoignent de nouvelles approches stylistiques et d'une diversité de tendances et de sensibilités.

La vie de Louis XVI est souvent lue à l'aune de sa fin, sans s'attarder sur ses influences familiales : le rôle de Louis XV, son impénétrable grand-père, celui de ses parents autoritaires, sans oublier celui de ses frères cadets, le cynique comte de Provence et l'irresponsable comte d'Artois, éternels rivaux. Quels rôles ont-ils joué dans le règne de Louis XVI ? Comment leurs relations ont-elles aggravé la situation politique et économique du royaume ? Emmanuel de Valicourt, docteur en droit et enseignant, auteur de l'ouvrage Louis XVI et ses frères, histoire d'une tragédie familiale (Tallandier, 2024), offre un éclairage inédit sur le destin des Bourbons, qui ont participé collectivement à l'effondrement d'un régime.

Bien ancrées dans notre imaginaire collectif, les princesses sont forcément des femmes belles, jeunes, gracieuses en plus d'être bien nées. Mais les collections de tableaux de nos musées révèlent crûment une réalité tout autre, que certaines comme l'impitoyable Princesse Palatine se plaisent à signifier. D'elle-même,d'ailleurs, elle dresse un portrait au vitriol fort peu engageant. Qui sont ces princesses que la nature n'a pas gâtées ? Un physique ingrat peut-il devenir un atout ? Pierre-Louis Lensel, historien, auteur et journaliste, déconstruit le mythe et questionne la destinée de ces princesses moches, à travers deux exemples qui ont marqué l'histoire.

En plein « petit âge glaciaire », le XVIIIe siècle est ponctué par des hivers particulièrement rigoureux. À l'aune des trois rois qui régnèrent à Versailles, découvrez les « grands hivers » de 1709 à 1789 et l'évolution des manières d'habiter et des sensibilités. De Louis XIV, plus soucieux d'esthétique que de confort, à Louis XVI, ému par la souffrance infligée par le froid à ses sujets, en passant par Louis XV, initiateur de grands réaménagements au château, Olivier Jandot, historien, auteur des Délices du feu (Champ Vallon, 2017) et, avec Renan Viguié, du Peuple des frileux (Grasset, 2025), montrera comment s'esquisse progressivement un autre rapport à l'hiver.

En partenariat avec les Archives diplomatiques, la Bibliothèque municipale de Versailles vous ouvre les portes de ses lieux historiques, occupés, avant la Révolution par les Affaires étrangères. Guidés par l'un des commissaires de l'exposition, découvrez des documents rares, des éditions précieuses et des œuvres d'art exceptionnelles. Entre mots, gestes et décors, entrez dans les coulisses de la diplomatie, art subtil et reflet du prestige et du rayonnement de la France.

À partir du XVIIe siècle, l'enfant devient sujet de peinture. Sa représentation peut répondre à une nécessité dynastique ou politique. Elle peut aussi être expression de la sensibilité ou prétexte à la virtuosité de l'artiste.

Petit frère de Louis XVI, le comte d'Artois est considéré comme l'enfant gâté de la famille royale. En 1777, il achète le Château de Maisons pour y recevoir et s'adonner à la chasse. L'exposition Le Comte d'Artois, prince et mécène présente la jeunesse de ce prince à la personnalité méconnue, jusqu'à son exil en Écosse en 1789, d'où il revint pour prendre le pouvoir sous le nom de Charles X.

Que de travail avant de se divertir ! Recevoir les fournisseurs, choisir les étoffes, les dentelles et les ornements, commander une perruque inédite qui fera sensation, sans oublier de répéter les nouvelles danses à la mode ! Pour paraître au mieux dans ces soirées de cour, de longs préparatifs s'imposent. À travers les portraits et au fil des lieux, suivons ces élégantes occupations.

Au fil du temps, l'image de la dernière souveraine de Versailles s'est métamorphosée. Aimée, honnie, adorée, conspuée, elle est l'objet de sentiments partagés et la figure d'un imaginaire hors norme, qui continue de fasciner. Qui était Marie-Antoinette, au-delà des apparences et l'image construite par peintres et chroniqueurs ? En compagnie de Fabrice Conan, redécouvrez une personnalité aux multiples facettes.

Composition, subtilités des détails, attitudes des personnages… Les portraits de la famille royale constituent des témoignages essentiels de moments historiques importants et révèlent, au-delà de leur fonction sociale et symbolique, des détails précieux sur les relations qui unissent les personnages. Ils s'inscrivent aussi dans l'histoire de la peinture et manifestent de son évolution. À travers quelques tableaux choisis, Elodie Vaysse, conservatrice en chef du patrimoine, vous dévoile les dessous des portraits royaux.

Vous connaissez l'accord mets et vin. Et si, ce mois-ci, vous tentiez l'accord art et vin ? Contempler un tableau ou déguster un bon vin procurerait-il les mêmes émotions ? Clémence Mary, historienne de l'art et détentrice du niveau 3 de The Wine & Spirit Education Trust, vous propose une expérience sensorielle unique au cœur du château : une présentation des sculptures de la galerie Basse et une dégustation de trois vins pétillants, choisis spécialement pour l'occasion par notre invitée. Éveillez vos sens et venez créer votre accord art et vin dans le cadre intimiste de la galerie Basse.
Pour cette nouvelle édition, un des vins proposés sera sans alcool.
 
À partir de 18 ans
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
 
Chaque Abonné SOLO peut réserver deux places Adulte, sa place incluse.
Chaque Abonné DUO peut réserver quatre places Adulte, sa place incluse.
 
Tarif unique : 23€

Louis-Philippe fut le dernier souverain à faire des aménagements au Grand Triaon afin d'y installer sa nombreuse famille. À la suite des dernières restaurations, son appartement a retrouvé son aspect historique et son atmosphère d'antan. Ce nouvel ameublement reflète l'évolution du mode de vie, quand la société recherchait alors plus de confort et d'intimité.

Les salles des Croisades ont été créées par Louis-Philippe autour des portes de l'Hôpital des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, à Rhodes, offertes par le sultan Mahmoud II. Dans un décor néogothique assez surprenant à Versailles, sont présentés cent vingt-cinq tableaux retraçant les principaux épisodes des huit croisades (fin IXe - fin XIIe siècle) qui ont marqué l'histoire de France. Ces œuvres ont été commandées par Louis-Philippe aux peintres d'histoire les plus réputés de l'époque romantique, comme Delacroix ou Granet.

Portes dérobées, petits passages, appartements très privés... le château possède des lieux « cachés » où les souverains aimaient se retirer pour échapper aux pesanteurs de la Cour. Dans ces lieux méconnus, une autre histoire de Versailles s'écrit, intime et surprenante. 

De son mariage si imprévisible avec la fille du roi de Pologne, Louis XV eut dix enfants dont huit filles. Une grande famille, mais dont le destin, en dépit d'apparences trompeuses, fut plus souvent marqué par la souffrance que par la gloire. Une famille qui, dans l'intimité, connut la vraie tendresse d'un père et d'une mère pour leurs enfants.

Derrière les murs et la vie d'apparat des Grands Appartements se cachent les appartements privés des rois. Découvrez l'atmosphère intime et le décor raffiné de ces « petits appartements » comprenant le cabinet de la Pendule, le cabinet d'angle nouvellement restauré, la bibliothèque et le salon des Jeux de Louis XVI.

De tous les genres, le portrait a été le plus pratiqué. Il répond à une double nécessité : le besoin de représentation et celui du souvenir familial. Les portraits d'apparat, qui magnifient le rang social, se distinguent par leur caractère politique. Ils sont soigneusement codifiés. Cadre, pose et accessoires concourent au caractère extraordinaire de ces compositions.

Les cabinets intérieurs de la Reine ont rouvert après plusieurs années de travaux. Situées derrière le Grand appartement, ces pièces ornées avec le plus grand soin connurent de nombreuses modifications. Marie-Antoinette y laissa son empreinte, exquise. Les meubles précieux, tableaux et objets d'art permettent d'évoquer sa personnalité et son mode de vie, sa passion pour la décoration, les arts et la mode.

À une époque où la fermentation des idées agite la haute société française, les choix et partis-pris affichés par les membres de la famille royale eurent des conséquences considérables sur les prémices et le déroulement de la Révolution française. Au mysticisme politique de Louis XVI s'opposa le matérialisme et l'anglomanie de certains membres de la famille royale.

Derrière ses splendeurs, Versailles se révèle bien inconfortable au XVIIe et au XVIIIe siècle. Dès les premières fraîcheurs d'automne, l'immense palais ouvert aux courants d'air devient impossible à chauffer et les courtisans se plaignent du froid et de l'humidité. Quels moyens et subterfuges trouvent-ils pour y remédier, alors même que l'Europe grelotte et que le prix du bois de chauffage devient prohibitif ?